17 juillet 2010

100 Days Of Summer.

Seit ich wieder hier bin, ist es vor allem eins: heiß. Ich will ganz eindeutig nicht der typisch deutschen Attitüde verfallen, mich im Winter über anhaltende Kälte zu beschweren, um dann im Sommer über die Hitze zu meckern. Im Sommer ist Leipzig eh viel schöner. Und den genieße ich.

Cette semaine était la meilleure depuis mon arrivée à Leipzig. Depuis trois semaines, l'été est incroyable. Il fait toujours plus de 30°C, on ne trouve aucun nuage dans le ciel. De plus en plus, les gens finissent leurs examens et ont du temps (pour moi;).

Il y a plein de parcs à Leipzig. La plupart de jours, je passe dans les parcs différents : soit avec un glace et un sandwich des crabes (pendant la journée), soit avec du vin rouge et du fromage (pendant la soirée). La dépression post-Erasmus devient plus petite avec des ami(e)s fous, des conversations amusantes et des repas délicieux.

En plus, j’ai essayé pour la première fois post-Lille une boîte allemande. Elle était comme j’avais présumé : gens bourrés – musique plus ou moins nulle – transpiration énorme. Le résultat de la soirée : mon vélo n’avait plus des pneus...

L’été deviendra encore mieux : mes parents iront aux vacances demain, je vais donc faire quelques fêtes BBQ. La semaine prochaine, j’irais au « Dübener Heide » pour rendre visite à deux amis et dans 12 jours, j’attends ma visite Lillois…. yeeeeeeeeeeeeeah ! J’espère que Lise, Olivier et les deux amis d’eux (que je ne connais pas encore) seront prêts pour pagayer dans une des rivières très jolies de Leipzig !?


Je me réjouis déjà des prochains 100 days of summer.

12 juillet 2010

Ende. Neu.

Mein neuer Blog soll sowohl Neustart als auch Fortsetzung sein. In vielerlei Hinsicht ist er anders als sein Vorgänger, jedoch übernehme ich Altbewährtes: die Qualität. :) Es ist der erste Eintrag nach einem Jahr, den ich aus Deutschland schreibe, denn der Vorgänger-Blog erzählte bekannterweise von meiner Zeit in Frankreich. Jedoch wird auch dieser weiterhin dem Leben innerhalb und außerhalb meines Kopfes entspringen.
Das wars also. Au Revoir Lille, Adieu Erasmus! Heute werde ich allerdings (noch) nicht resümieren. Ich sehe mich einfach noch nicht in der Lage, zu reflektieren. Die letzten Tage und Wochen in Lille waren sehr schön, sehr emotional und damit traurig. Nach und nach sind auch die letzten verbliebenen Lilloiser gen Heimat gedüst. Der erste Tag in Leipzig wurde mir dann durch ein grandioses Spiel zwischen Deutschland und England in netter Gesellschaft erleichtert. Nun bin ich seit zwei Wochen hier und habe es immer noch nicht verstanden, mental schwebe ich noch irgendwo zwischen Rue Lafayette und Place du Théatre und philosophiere dort mit Lise über das Leben, lache mit Yuki, mache mich über Casey lustig, ärgere Diarra oder streite mit Enrico.
Leipzig war fast 21 Jahre meines Lebens meine Heimat, mein Zuhause, mein Block. Ich will keinen falschen Eindruck erwecken, denn ich liebe diese Stadt. Doch angekommen bin ich eben noch nicht. Es ist einfach anders als in Lille und in diese Stadt hatte ich mich verliebt. Ich vermisse alle meine Lilloiser Homies (okay... nicht alle). In Leipzig hat sich nach einem Jahr Abstinenz viel verändert. Einige meiner Freunde sind eine Fernbeziehung mit ihrer Home-Town eingegangen, andere sind jetzt mit dem BA fertig und haben den Studienort schon verlassen. Die die noch hier sind, befinden sich momentan überwiegend in der Prüfungszeit oder in den letzten Zügen der BA-Arbeit. Auf der anderen Seite stehe ich, der nicht viel zu tun hat momentan. Ich habe meine neue Wohnung gefunden, ein Bewerbungsgespräch gehabt (das hoffentlich erfolgreich war), hab die Familie abgeklappert, war in Berlin und hab mich über jedes Wiedersehen gefreut. Leider sind mir einige bisher verwehrt geblieben. Das erklärt vielleicht, warum ich mich noch (?) nicht wieder wie "zu Hause" fühle.


Nichtsdestotrotz ist aber meine Post-Erasmus-Depression nicht so groß, wie manche jetzt vielleicht denken. Mir gehts blendend, ich genieße den Sommer, sehe optimistisch der Zukunft entgegen. Doch das letzte halbe Jahr war zu fantastisch, um einfach drüber stehen zu können, dass es vorbei ist.

[Für meine Erasmus-Homies gibts das Ganze jetzt nochmal in französisch. Alle anderen können hier also aufhören zu lesen oder einfach fortfahren und die französische Sprache genießen.]
Mon nouveau blogue est un recommencement, mais il est en même temps aussi la suite de son précédent. Il y a beaucoup de choses qui sont différentes, je garde pourtant la qualité. :) Après une année, j’écris le premier article en étant en Allemagne, car le blogue précédent a raconté de mon temps en France. Bien entendu, celui va continuer à décrire la vie à l’intérieure et à l’extérieure de ma tête.

C’est fini. Au Revoir Lille, Adieu Erasmus ! Aujourd’hui, je ne vais pas (encore) résumer l’année à Lille. Je ne me semble pas encore capable de refléter le temps merveilleux. Les derniers jours et semaines à Lille étaient très bien, très émotionnels et donc tristes. Les derniers gens, qui étaient encore à Lille, sont aussi peu à peu allés dans leurs pays d’origine. Puis, mon premier jour à Leipzig était facile pour moi grâce au match grandiose entre l’Allemagne et l’Angleterre. Maintenant, je suis ici depuis deux semaines et je ne l’ai pas encore compris. On me trouve mentalement encore entre la rue la fayette et la place du théâtre … en philosophant sur la vie avec Lise, en rigolant avec Yuki, en rigolant sur Casey, en embêtant Diarra ou en disputant avec Enrico... hehe.

Leipzig était ma patrie, ma maison depuis 21 ans. Je ne veux pas être mal compris, car j’aime cette ville. Mais je ne suis pas encore arrivé. Il est vraiment différente en comparaison de Lille (et je suis tombé amoureux de Lille). Les homies de Lille me manquent beaucoup (okay… pas tous). À Leipzig, beaucoup de choses sont changées après une année d’abstinence. Parmi mes amis, quelques uns ont quitté la ville pour étudier n’importe où ; des autres ont fini leurs études ou sont encore en train d’écrire leurs mémoires. D’autre côté, je n’ai pas beaucoup de choses à faire pour le moment. J’ai trouvé mon nouveau appartement, j’avais une interview (…j’espère avec succès), j’ai rendu visite à ma famille, j’étais à Berlin et je suis content d’avoir vu quelques amis. Malheureusement, je n’ai pas encore vu les plus importants. C’est probablement la raison pour laquelle je ne me sens pas encore (?) « chez moi ».

Néanmoins, ma dépression post-Erasmus n’est pas si grande comme vous pensez maintenant peut-être. Moi, je vais très bien, je bénéficie de l’été, je regarde optimiste l’avenir. Pourtant, l’année dernière était trop fantastique pour arriver toute suite mentalement à la vie quotidienne chez moi.